Un vendredi de juin, nous nous retrouvons dans les Alpilles, au sud dâAvignon, un endroit proche dâune abbaye entourĂ©e de coins de garrigue, cher Ă mon cĆur et Ă mes souvenirs dâ*******. Une abbaye si bien nommĂ©e tant les senteurs de farigoule viennent nous accueillir. En cette fin de confinement, il y a un peu de monde venu retrouver la vie de la nature, mais Ă©galement tellement de sentiers pour sâisoler. Ce sont nos retrouvailles aprĂšs cet enfermement forcĂ© et contraint. Une lĂ©gĂšre brise rafraĂźchissante adoucit la chaleur dâaujourdâhui. Tu portes une jupe ample avec une veste en jean sur ton Read more
Intrusion nocturne
Tu as passĂ© ta soirĂ©e avec tes amis, tu as bu, tu as fumĂ©, tu as rigolĂ©. Tu es rendue, tu tâendors aussitĂŽt allongĂ©e. Tu mâattends nue sur le lit, sur le ventre, jambes repliĂ©es, Ă©cartĂ©es. Je franchis le seuil de ta demeure, je rentre discrĂštement. JâĂŽte mes chaussures et mes chaussettes, je monte les escaliers. Par lâentrebĂąillement, je tâobserve. Je caresse mon sexe Ă travers mon pantalon, ma paume lâempoigne par dessus le tissu, lâenveloppe, le couve. Je fais sauter un Ă un les boutons, je sors la lame de son fourreau qui tombe sur mes chevilles, elle est tendre et tranchante. Je saisis Read more
Un cafĂ© crĂšme, sâil vous plaĂźt !
Je me lĂšve, vais dans la cuisine, le cafĂ© est fait, tu lâas prĂ©parĂ©. Tu mâentends arriver, « Bonjour », tu me tends ma tasse. Jâen bois une lichette, noir long sans sucre, tu le sais. Je te saisis par la nuque, viens coller tes lĂšvres aux miennes, nos langues se rencontrent. Ma main se resserre, ta tĂȘte se cambre en arriĂšre. Ta chemise ouverte, ton cĆur palpite. Tes globes viennent sâĂ©craser sur mon torse. Tes jambes sâĂ©cartent, tu viens indĂ©cemment frotter ton sexe contre ma cuisse Ă travers le doux tissu de tes dessous. Tu glisses sur mon quadriceps contractĂ©, tâaccroupis et te Read more
Contact en champ proche
Samedi 28 mai, 16h27 Jâai machinalement regardĂ© lâheure juste avant de mâasseoir. Place des Vosges, aile est, face au soleil qui se couchera dans quelques heures. Je reviens de la gare de Lyon et profite de ces instants de tranquillitĂ© avant une semaine qui sâannonce harassante. Jâaime la quiĂ©tude de ce lieu, enclave au milieu des bĂątisses de briques rouges du XVIIe siĂšcle, lieu de calme et de vie en cette fin de journĂ©e printaniĂšre. Le clapotis de la fontaine face Ă moi et les rires des enfants tranchent avec le silence des lecteurs allongĂ©s sur leur serviette dans lâherbe. Lâune dâentre ell Read more